L’actualité marché par notre partenaire EOS ALLOCATIONS – 1er trimestre 2019

N’oublions tout de même pas que les actions mondiales n’ont cessé de monter depuis 2009 et ont quasiment triplé depuis cette date. Un marché haussier de quasiment 10 ans est extrêmement rare et une forte correction comme celle entamée à l’automne 2018 est normale et salutaire. Elle permet en effet, grâce aux exagérations qu’elle provoque, de trouver de bons points d’entrée sur des nombreux actifs. Un bémol toutefois, les actions mondiales sont montées essentiellement grâce aux actions US et en particulier aux actions du secteur technologique. L’Europe est restée à la traine avec une crise « auto infligée » en 2011-2012.

Penchons-nous sur les perdants et les gagnants de 2018

tableau actu eos allocations
Lorsqu’on trouve en tête des meilleures performances en Euro des fonds monétaires ou obligataires, c’est que l’année n’a pas été bonne. La très bonne performance des actifs sécuritaires en Yen ou en dollar tient à la bonne performance de ces deux monnaies contre Euro.
Les plus mauvaises performances proviennent de la Chine et de l’Europe et en particulier du segment des petites et moyennes capitalisations. Ce denier a été impacté par son manque de liquidité.
Il est intéressant de noter que les meilleures performances de 2017 étaient : les actions autrichiennes, les actions de petites capitalisations françaises et allemandes, les actions chinoises. En bourse comme dans les chansons de Jean-Jacques Goldman, les derniers sont souvent les premiers et vice versa … l’année suivante.

Pourquoi une telle baisse et maintenant ?

De nombreux risques étaient présents dans le marché :

Ce dernier risque est selon nous le plus important, les marchés supportant mal des banques centrales plus restrictives.
Cependant ces risques étaient présents depuis un long moment. Il fallait un catalyseur pour déclencher la forte baisse. Ce sont les craintes sur la croissance mondiale qui ont amplifié la baisse. Le marché prévoit maintenant une récession en 2019 et au plus tard en 2020.

Comment se sont comportés les profils ?

Les profils ont dans l’ensemble bien résisté dans la baisse entamée en octobre et ce pour trois raisons principales :

Bien entendu, les profils ont baissé mais impossible de monter pour un portefeuille diversifié dans un marché où quasiment tous les actifs baissent. L’objectif est alors de bien résister et de se donner les capacités de capter le rebond.

Quelle stratégie pour les mois à venir ?

Les craintes de récession sur la croissance mondiale nous paraissent exagérées. Mais comme à son habitude le marché est dans l’exagération. Des opportunités se font jour et il faut en profiter. Les profils étaient plutôt défensifs par rapport à leur profil de risque. Ainsi, nous conseillons de renforcer les positions dans la baisse. Un ralentissement fort de la croissance correspond souvent à des baisses de -30%, nous sommes déjà au 2/3 de cette baisse. Sortir maintenant serait contre-productif. D’autant plus que des éléments positifs peuvent servir de catalyseurs au marché : accord US-Chine, accord sur le Brexit… A l’inverse, il est clair que le retour sur les plus hauts prendra du temps. Nous sommes dans une phase de ralentissement économique.

De manière plus secondaire, nous commençons à retrouver de l’intérêt sur les obligations d’entreprises. Les taux offerts sur le High Yield (obligations de sociétés à la solvabilité médiocre mais offrant de forts rendements) est revenu proche de 6%.

Focus fonds

Certains fonds ont connu un comportement sur le dernier trimestre qu’il convient de souligner (ces fonds peuvent être ou ne pas être dans votre portefeuille compte tenu du profil sur lequel vous étiez).

Synthèse

Il n’est pas certain que les marchés aient connu à ce jour leurs plus bas. Le marché peut encore baisser. Cependant, des points d’entrée attractifs apparaissent sur de nombreuses classes d’actifs. La stratégie reste donc la même : se renforcer dans la baisse.

N’oublions pas qu’il est illusoire d’essayer d’acheter au plus bas et de vendre au plus haut.L’important est d’avoir un process d’investissement discipliné et de savoir capter une partie plus importante de la hausse que de la baisse.
Il serait à ce stade très imprudent de se désinvestir.

Cet article a été publié dans notre newsletter trimestrielle « Lettre du Patrimoine ».
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